Les Indes noires - Jules Verne - ebook

Les Indes noires ebook

Jules Verne

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Opis

Histoire romantique fascinante. Dans les montagnes écossaises, il existe un système développé de mines de charbon appelé „Les Indes noires”. Dans les profondeurs des mines épuisées, la jeune Nelle grandit, ne voyant jamais de sa vie ni le jour ni même la lune ou les étoiles. Mais avec l’aide d’amis inattendus, elle parvient toujours à remonter à la surface un jour...

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Jules Verne

Les Indes noires

Varsovie 2019

Table des matières

Deux lettres contradictoires

Chemin faisant

Le sous-sol du Royaume-Uni

La fosse Dochart

La famille Ford

Quelques phénomènes inexplicables

Une expérience de Simon Ford

Un coup de dynamite

La Nouvelle-Aberfoyle

Aller et retour

Les Dames de feu

Les exploits de Jack Ryan

Coal-city

Suspendu à un fil

Nell au cottage

Sur l’échelle oscillante

Un lever de soleil

Du lac Lomond au lac Katrine

Une dernière menace

Le pénitent

Le mariage de Nell

La légende du vieux Silfax

CHAPITRE PREMIER

deux lettres contradictoires

« Mr. J. R. STARR, ingénieur,

30, Canongate.

Édimbourg.

« Si monsieur James Starr veut se rendre demain aux houillères d’Aberfoyle, fosse Dochart, puits Yarrow, il lui sera fait une communication de nature à l’intéresser.

« Monsieur James Starr sera attendu, toute la journée, à la gare de Callander, par Harry Ford, fils de l’ancien overman Simon Ford.

« Il est prié de tenir cette invitation secrète. »

Telle fut la lettre que James Starr reçut par le premier courrier à la date du 3 décembre 18.., – lettre qui portait le timbre du bureau de poste d’Aberfoyle, comté de Stirling, Écosse.

La curiosité de l’ingénieur fut piquée au vif. Il ne lui vint même pas à la pensée que cette lettre pût renfermer une mystification. Il connaissait, de longue date, Simon Ford, l’un des anciens contremaîtres des mines d’Aberfoyle, dont lui, James Starr, avait été, pendant vingt ans, le directeur, – ce que, dans les houillères anglaises, on appelle le « viewer ».

James Starr était un homme solidement constitué, auquel ses cinquante-cinq ans ne pesaient pas plus que s’il n’en eût porté que quarante. Il appartenait à une vieille famille d’Édimbourg, dont il était l’un des membres les plus distingués. Ses travaux honoraient la respectable corporation de ces ingénieurs qui dévorent peu à peu le sous-sol carbonifère du Royaume-Uni, aussi bien à Cardiff, à Newcastle que dans les bas comtés de l’Écosse. Toutefois, c’était plus particulièrement au fond de ces mystérieuses houillères d’Aberfoyle, qui confinent aux mines d’Alloa et occupent une partie du comté de Stirling, que le nom de Starr avait conquis l’estime générale. Là s’était écoulée presque toute son existence. En outre, James Starr faisait partie de la Société des antiquaires écossais, dont il avait été nommé président. Il comptait aussi parmi les membres les plus actifs de « Royal Institution », et la Revue d’Édimbourg publiait fréquemment de remarquables articles signés de lui. C’était, on le voit, un de ces savants pratiques auxquels est due la prospérité de l’Angleterre. Il tenait un haut rang dans cette vieille capitale de l’Écosse, qui, non seulement au point de vue physique, mais encore au point de vue moral, a pu mériter le nom d’« Athènes du Nord ».

On sait que les Anglais ont donné à l’ensemble de leurs vastes houillères un nom très significatif. Ils les appellent très justement les « Indes-Noires », et ces Indes ont peut-être plus contribué que les Indes orientales à accroître la surprenante richesse du Royaume-Uni. Là, en effet, tout un peuple de mineurs travaille, nuit et jour, à extraire du sous-sol britannique le charbon, ce précieux combustible, indispensable élément de la vie industrielle.

À cette époque, la limite de temps, assignée par les hommes spéciaux à l’épuisement des houillères, était fort reculée, et la disette n’était pas à craindre à court délai. Il y avait encore à exploiter largement les gisements carbonifères des deux mondes. Les fabriques, appropriées à tant d’usages divers, les locomotives, les locomobiles, les steamers, les usines à gaz, etc., n’étaient pas près de manquer du combustible minéral. Seulement, la consommation s’était tellement accrue pendant ces dernières années, que certaines couches avaient été épuisées jusque dans leurs plus maigres filons. Abandonnées maintenant, ces mines trouaient et sillonnaient inutilement le sol de leurs puits délaissés et de leurs galeries désertes.

Tel était, précisément, le cas des houillères d’Aberfoyle.

Dix ans auparavant, la dernière benne avait enlevé la dernière tonne de houille de ce gisement. Le matériel du « fond », machines destinées à la traction mécanique sur les rails des galeries, berlines formant les trains subterranés, tramways souterrains, cages desservant les puits d’extraction, tuyaux dont l’air comprimé actionnait des perforatrices, – en un mot, tout ce qui constituait l’outillage d’exploitation avait été retiré des profondeurs des fosses et abandonné à la surface du sol. La houillère, épuisée, était comme le cadavre d’un mastodonte de grandeur fantastique, auquel on a enlevé les divers organes de la vie et laissé seulement l’ossature.

De ce matériel, il n’était resté que de longues échelles de bois, desservant les profondeurs de la houillère par le puits Yarow. – le seul qui donnât maintenant accès aux galeries inférieures de la fosse Dochart, depuis la cessation des travaux.

À l’extérieur, les bâtiments, abritant autrefois aux travaux du « jour », indiquaient encore la place où avaient été foncés les puits de ladite fosse, complètement abandonnée, comme l’étaient les autres fosses, dont l’ensemble constituait les houillères d’Aberfoyle.

Ce fut un triste jour, lorsque, pour la dernière fois, les mineurs quittèrent la mine, dans laquelle ils avaient vécu tant d’années.

L’ingénieur James Starr avait réuni ces quelques milliers de travailleurs, qui composaient l’active et courageuse population de la houillère. Piqueurs, rouleurs, conducteurs, remblayeurs, boiseurs, cantonniers, receveurs, basculeurs, forgerons, charpentiers, tous, femmes, enfants, vieillards, ouvriers du fond et du jour, étaient rassemblés dans l’immense cour de la fosse Dochart, autrefois encombrée du trop-plein de la houillère.

Ces braves gens, que les nécessités de l’existence allaient disperser – eux, qui pendant de longues années, s’étaient succédé de père en fils dans la vieille Aberfoyle –, attendaient, avant de la quitter pour jamais, les derniers adieux de l’ingénieur. La Compagnie leur avait fait distribuer, à titre de gratification, les bénéfices de l’année courante. Peu de chose, en vérité, car le rendement des filons avait dépassé de bien peu les frais d’exploitation ; mais cela devait leur permettre d’attendre qu’ils fussent embauchés, soit dans les houillères voisines, soit dans les fermes ou les usines du comté.

James Starr se tenait debout, devant la porte du vaste appentis, sous lequel avaient si longtemps fonctionné les puissantes machines à vapeur du puits d’extraction.

Simon Ford, l’overman de la fosse Dochart, alors âgé de cinquante-cinq ans, et quelques autres conducteurs de travaux l’entouraient.

James Starr se découvrit. Les mineurs, chapeau bas, gardaient un profond silence.

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