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Le brillant roman d’Alexander Dumas «Vingt ans après» sur l’honneur et la fierté, sur le courage et l’amour, sur les lames fidèles et les cœurs fidèles a été écrit après le roman «Les Trois Mousquetaires» et en est la suite directe. Il a autant d’esprit, d’amusement et de rebondissements inattendus que dans le premier livre. Les aventures des braves mousquetaires – d’Artagnan, Athos, Porthos et Aramis – se poursuivent parmi les terribles événements historiques qui ont dispersé des amis dévoués de différents côtés des barricade Collection de livres comprend les romans les plus populaires de l’auteur: „Les Trois Mousquetaires”, „Vingt ans après”, „Le Vicomte de Bragelonne”, „La Reine Margot, „La Dame de Monsoreau”, „Les Quarante-cinq”.
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Alexandre Dumas père
Les 6 meilleurs romans historiques
MultiBook
Varsovie 2020
Table des matières
Les Trois Mousquetaires
INTRODUCTION
CHAPITRE PREMIER LES TROIS PRÉSENTS DE M. D'ARTAGNAN PÈRE
CHAPITRE II L'ANTICHAMBRE DE M. DE TRÉVILLE
CHAPITRE III L'AUDIENCE
CHAPITRE IV L'ÉPAULE D'ATHOS, LE BAUDRIER DE PORTHOS ET LE MOUCHOIR D'ARAMIS
CHAPITRE V LES MOUSQUETAIRES DU ROI ET LES GARDES DE M. LE CARDINAL
CHAPITRE VI SA MAJESTÉ LE ROI LOUIS TREIZIÈME
CHAPITRE VII L'INTÉRIEUR DES MOUSQUETAIRES
CHAPITRE VIII UNE INTRIGUE DE COEUR
CHAPITRE IX D'ARTAGNAN SE DESSINE
CHAPITRE X UNE SOURICIÈRE AU XVIIe SIÈCLE
CHAPITRE XI L'INTRIGUE SE NOUE
CHAPITRE XII GEORGES VILLIERS, DUC DE BUCKINGHAM
CHAPITRE XIII MONSIEUR BONACIEUX
CHAPITRE XIV L'HOMME DE MEUNG
CHAPITRE XV GENS DE ROBE ET GENS D'ÉPÉE
CHAPITRE XVI OÙ M. LE GARDE DES SCEAUX SÉGUIER CHERCHA PLUS D'UNE FOIS LA CLOCHE POUR LA SONNER, COMME IL LE FAISAIT AUTREFOIS
CHAPITRE XVII LE MÉNAGE BONACIEUX
CHAPITRE XVIII L'AMANT ET LE MARI
CHAPITRE XIX PLAN DE CAMPAGNE
CHAPITRE XX VOYAGE
CHAPITRE XXI LA COMTESSE DE WINTER
CHAPITRE XXII LE BALLET DE LA MERLAISON
CHAPITRE XXIII LE RENDEZ-VOUS
CHAPITRE XXIV LE PAVILLON
CHAPITRE XXV PORTHOS
CHAPITRE XXVI LA THÈSE D'ARAMIS
CHAPITRE XXVII LA FEMME D'ATHOS
CHAPITRE XXVIII RETOUR
CHAPITRE XXIX LA CHASSE À L'ÉQUIPEMENT
CHAPITRE XXX MILADY
CHAPITRE XXXI ANGLAIS ET FRANÇAIS
CHAPITRE XXXII UN DÎNER DE PROCUREUR
CHAPITRE XXXIII SOUBRETTE ET MAÎTRESSE
CHAPITRE XXXIV OÙ IL EST TRAITÉ DE L'ÉQUIPEMENT D'ARAMIS ET DE PORTHOS
CHAPITRE XXXV LA NUIT TOUS LES CHATS SONT GRIS
CHAPITRE XXXVI RÊVE DE VENGEANCE
CHAPITRE XXXVII LE SECRET DE MILADY
CHAPITRE XXXVIII COMMENT, SANS SE DÉRANGER, ATHOS TROUVA SON ÉQUIPEMENT
CHAPITRE XXXIX UNE VISION
CHAPITRE XL LE CARDINAL
CHAPITRE XLI LE SIÈGE DE LA ROCHELLE
CHAPITRE XLII LE VIN D'ANJOU
CHAPITRE XLIII L'AUBERGE DU COLOMBIER-ROUGE
CHAPITRE XLIV DE L'UTILITÉ DES TUYAUX DE POÊLE
CHAPITRE XLV SCÈNE CONJUGALE
CHAPITRE XLVI LE BASTION SAINT-GERVAIS
CHAPITRE XLVII LE CONSEIL DES MOUSQUETAIRES
CHAPITRE XLVIII AFFAIRE DE FAMILLE
CHAPITRE XLIX FATALITÉ
CHAPITRE L CAUSERIE D'UN FRÈRE AVEC SA SOEUR
CHAPITRE LI OFFICIER
CHAPITRE LII PREMIERE JOURNÉE DE CAPTIVITÉ
CHAPITRE LIII DEUXIÈME JOURNÉE DE CAPTIVITÉ
CHAPITRE LIV TROISIÈME JOURNÉE DE CAPTIVITÉ
CHAPITRE LV QUATRIÈME JOURNÉE DE CAPTIVITÉ
CHAPITRE LVI CINQUIÈME JOURNÉE DE CAPTIVITÉ
CHAPITRE LVII UN MOYEN DE TRAGÉDIE CLASSIQUE
CHAPITRE LVIII ÉVASION
CHAPITRE LIX CE QUI SE PASSAIT À PORTSMOUTH LE 23 AOÛT 1628
CHAPITRE LX EN FRANCE
CHAPITRE LXI LE COUVENT DES CARMÉLITES DE BÉTHUNE
CHAPITRE LXII DEUX VARIÉTÉS DE DÉMONS
CHAPITRE LXIII UNE GOUTTE D'EAU
CHAPITRE LXIV L'HOMME AU MANTEAU ROUGE
CHAPITRE LXV LE JUGEMENT
CHAPITRE LXVI L'EXÉCUTION
CHAPITRE LXVII CONCLUSION
ÉPILOGUE
Vingt ans après
I. Le fantôme de Richelieu
II. Une ronde de nuit
III. Deux anciens ennemis
IV. Anne d'Autriche à quarante-six ans
V. Gascon et Italien
VI. D'Artagnan à quarante ans
VII. D'Artagnan est embarrassé, mais une de nos anciennes connaissances lui vient en aide
VIII. Des influences différentes que peut avoir une demi-pistole sur un bedeau et sur un enfant de choeur
IX. Comment d'Artagnan, en cherchant bien loin Aramis, s'aperçut qu'il était en croupe derrière Planchet
X. L'abbé d'Herblay
XI. Les deux Gaspards
XII. M. Porthos du Vallon de Bracieux de Pierrefonds
XIII. Comment d'Artagnan s'aperçut, en retrouvant Porthos, que la fortune ne fait pas le bonheur
XIV. Où il est démontré que, si Porthos était mécontent de son état, Mousqueton était fort satisfait du sien
XV. Deux têtes d'ange
XVI. Le château de Bragelonne
XVII. La diplomatie d'Athos
XVIII. M. de Beaufort
XIX. Ce à quoi se récréait M. le duc de Beaufort au donjon de Vincennes
XX. Grimaud entre en fonctions
XXI. Ce que contenaient les pâtés du successeur du père Marteau
XXII. Une aventure de Marie Michon
XXIII. L'abbé Scarron
XXIV. Saint-Denis
XXV. Un des quarante moyens d'évasion de Monsieur de Beaufort
XXVI. D'Artagnan arrive à propos
XXVII. La grande route
XXVIII. Rencontre
XXIX. Le bonhomme Broussel
XXX. Quatre anciens amis s'apprêtent à se revoir
XXXI. La place Royale
XXXII. Le bac de l'Oise
XXXIII. Escarmouche
XXXIV. Le moine
XXXV. L'absolution
XXXVI. Grimaud parle
XXXVII. La veille de la bataille
XXXVIII. Un dîner d'autrefois
XXXIX. La lettre de Charles Ier
XL. La lettre de Cromwell
XLI. Mazarin et Madame Henriette
XLII. Comment les malheureux prennent parfois le hasard pour la providence
XLIII. L'oncle et le neveu
XLIV. Paternité
XLV. Encore une reine qui demande secours
XLVI. Où il est prouvé que le premier mouvement est toujours le bon
XLVII. Le Te Deum de la victoire de Lens
XLVIII. Le mendiant de Saint-Eustache
XLIX. La tour de Saint-Jacques-la-Boucherie
L. L'émeute
LI. L'émeute se fait révolte
LII. Le malheur donne de la mémoire
LIII. L'entrevue
LIV. La fuite
LV. Le carrosse de M. le coadjuteur
LVI. Comment d'Artagnan et Porthos gagnèrent, l'un deux cent dix-neuf, et l'autre deux cent quinze louis, à vendre de la paille
LVII. On a des nouvelles d'Aramis
LVIII. L'Écossais, parjure à sa foi, pour un denier vendit son roi
LIX. Le vengeur
LX. Olivier Cromwell
LXI. Les gentilshommes
LXII. Jésus Seigneur
LXIII. Où il est prouvé que dans les positions les plus difficiles les grands coeurs ne perdent jamais le courage, ni les bons estomacs l'appétit
LXIV. Salut à la Majesté tombée
LXV. D'Artagnan trouve un projet
LXVI. La partie de lansquenet
LXVII. Londres
LXVIII. Le procès
LXIX. White-Hall
LXX. Les ouvriers
LXXI. Remember
LXXII. L'homme masqué
LXXIII. La maison de Cromwell
LXXIV. Conversation
LXXV. La felouque «L'Éclair»
LXXVI. Le vin de Porto
LXXVII. Le vin de Porto (Suite)
LXXVIII. Fatality
LXXIX. Où, après avoir manqué d'être rôti, Mousqueton manqua d'être mangé
LXXX. Retour
LXXXI. Les ambassadeurs
LXXXII. Les trois lieutenants du généralissime
LXXXIII. Le combat de Charenton
LXXXIV. La route de Picardie
LXXXV. La reconnaissance d'Anne d'Autriche
LXXXVI. La royauté de M. de Mazarin
LXXXVII. Précautions
LXXXVIII. L'esprit et le bras
LXXXIX. L'esprit et le bras (Suite)
XC. Le bras et l'esprit
XCI. Le bras et l'esprit (Suite)
XCII. Les oubliettes de M. de Mazarin
XCIII. Conférences
XCIV. Où l'on commence à croire que Porthos sera enfin baron et d'Artagnan capitaine
XCV. Comme quoi avec une plume et une menace on fait plus vite et mieux qu'avec l'épée et du dévouement
XCVI. Comme quoi avec une plume et une menace on fait plus vite et mieux qu'avec l'épée et du dévouement (Suite)
XCVII. Où il est prouvé qu'il est quelquefois plus difficile aux rois de rentrer dans la capitale de leur royaume que d'en sortir
XCVIII. Où il est prouvé qu'il est quelquefois plus difficile aux rois de rentrer dans la capitale de leur royaume que d'en sortir (Suite)
Conclusion
Le Vicomte de Bragelonne
TOME I
Chapitre I — La lettre
Chapitre II — Le messager
Chapitre III — L'entrevue
Chapitre IV — Le père et le fils
Chapitre V — Où il sera parlé de Cropoli, de Cropole et d'un grand peintre inconnu
Chapitre VI — L'inconnu
Chapitre VII — Parry
Chapitre VIII — Ce qu'était Sa Majesté Louis XIV à l'âge de vingt-deux ans
Chapitre IX — Où l'inconnu de l'hôtellerie des Médicis perd son incognito
Chapitre X — L'arithmétique de M. de Mazarin
Chapitre XI — La politique de M. de Mazarin
Chapitre XII — Le roi et le lieutenant
Chapitre XIII — Marie de Mancini
Chapitre XIV — Où le roi et le lieutenant font chacun preuve de mémoire
Chapitre XV — Le proscrit
Chapitre XVI — Remember!
Chapitre XVII — Où l'on cherche Aramis, et où l'on ne retrouve que Bazin
Chapitre XVIII — Où d'Artagnan cherche Porthos et ne trouve que Mousqueton
Chapitre XIX — Ce que d'Artagnan venait faire à Paris
Chapitre XX — De la société qui se forme rue des Lombards à l'enseigne du Pilon-d'Or, pour exploiter l'idée de M. d'Artagnan
Chapitre XXI — Où d'Artagnan se prépare à voyager pour la maison Planchet et Compagnie
Chapitre XXII — D'Artagnan voyage pour la maison Planchet et Compagnie
Chapitre XXIII — Où l'auteur est forcé, bien malgré lui, de faire un peu d'histoire
Chapitre XXIV — Le trésor
Chapitre XXV — Le marais
Chapitre XXVI — Le coeur et l'esprit
Chapitre XXVII — Le lendemain
Chapitre XXVIII — La marchandise de contrebande
Chapitre XXIX — Où d'Artagnan commence à craindre d'avoir placé son argent et celui de Planchet à fonds perdu
Chapitre XXX — Les actions de la société Planchet et Compagnie remontent au pair
Chapitre XXXI — Monck se dessine
Chapitre XXXII — Comment Athos et d'Artagnan se retrouvent encore une fois à l'hôtellerie de la Corne du Cerf
Chapitre XXXIII — L'audience
Chapitre XXXIV — De l'embarras des richesses
Chapitre XXXV — Sur le canal
Chapitre XXXVI — Comment d'Artagnan tira, comme eût fait une fée, une maison de plaisance d'une boîte de sapin
Chapitre XXXVII — Comment d'Artagnan régla le passif de la société avant d'établir son actif
Chapitre XXXVIII — Où l'on voit que l'épicier français s'était déjà réhabilité au XVIIème siècle
Chapitre XXXIX — Le jeu de M. de Mazarin
Chapitre XL — Affaire d'État
Chapitre XLI — Le récit
Chapitre XLII — Où M. de Mazarin se fait prodigue
Chapitre XLIII — Guénaud
Chapitre XLIV — Colbert
Chapitre XLV — Confession d'un homme de bien
Chapitre XLVI — La donation
Chapitre XLVII — Comment Anne d'Autriche donna un conseil à Louis XIV, et comment M. Fouquet lui en donna un autre
Chapitre XLVIII — Agonie
Chapitre XLIX — La première apparition de Colbert
Chapitre L — Le premier jour de la royauté de Louis XIV
Chapitre LI — Une passion
Chapitre LII — La leçon de M. d'Artagnan
Chapitre LIII — Le roi
Chapitre LIV — Les maisons de M. Fouquet
Chapitre LV — L'abbé Fouquet
Chapitre LVI — Le vin de M. de La Fontaine
Chapitre LVII — La galerie de Saint-Mandé
Chapitre LVIII — Les épicuriens
Chapitre LIX — Un quart d'heure de retard
Chapitre LX — Plan de bataille
Chapitre LXI — Le cabaret de l'Image-de-Notre-Dame
Chapitre LXII — Vive Colbert!
Chapitre LXIII — Comment le diamant de M. d'Emerys passa entre les mains de d'Artagnan
Chapitre LXIV — De la différence notable que d'Artagnan trouva entre M. l'intendant et Mgr le surintendant
Chapitre LXV — Philosophie du coeur et de l'esprit
Chapitre LXVI — Voyage
Chapitre LXVII — Comment d'Artagnan fit connaissance d'un poète qui s'était fait imprimeur pour que ses vers fussent imprimés
Chapitre LXVIII — D'Artagnan continue ses investigations
Chapitre LXIX — Où le lecteur sera sans doute aussi étonné que le fut d'Artagnan de retrouver une ancienne connaissance
Chapitre LXX — Où les idées de d'Artagnan, d'abord fort troublées, commencent à s'éclaircir un peu
Chapitre LXXI — Une procession à Vannes
TOME II
Chapitre LXXII — La grandeur de l'évêque de Vannes
Chapitre LXXIII — Où Porthos commence à être fâché d'être venu avec d'Artagnan
Chapitre LXXIV — Où d'Artagnan court, où Porthos ronfle, où Aramis conseille
Chapitre LXXV — Où M. Fouquet agit
Chapitre LXXVI — Où d'Artagnan finit par mettre enfin la main sur son brevet de capitaine
Chapitre LXXVII — Un amoureux et une maîtresse
Chapitre LXXVIII — Où l'on voit enfin reparaître la véritable héroïne de cette histoire
Chapitre LXXIX — Malicorne et Manicamp
Chapitre LXXX — Manicamp et Malicorne
Chapitre LXXXI — La cour de l'hôtel Grammont
Chapitre LXXXII — Le portrait de Madame
Chapitre LXXXIII — Au Havre
Chapitre LXXXIV — En mer
Chapitre LXXXV — Les tentes
Chapitre LXXXVI — La nuit
Chapitre LXXXVII — Du Havre à Paris
Chapitre LXXXVIII — Ce que le Chevalier de Lorraine pensait de Madame
Chapitre LXXXIX — La surprise de mademoiselle de Montalais
Chapitre XC — Le consentement d'Athos
Chapitre XCI — Monsieur est jaloux du duc de Buckingham
Chapitre XCII — For ever!
Chapitre XCIII — Où sa Majesté Louis XIV ne trouve Melle de La Vallière ni assez riche, ni assez jolie pour un gentilhomme du rang du vicomte de Bragelonne
Chapitre XCIV — Une foule de coups d'épée dans l'eau
Chapitre XCV — M. Baisemeaux de Montlezun
Chapitre XCVI — Le jeu du roi
Chapitre XCVII — Les petits comptes de M. Baisemeaux de Montlezun
Chapitre XCVIII — Le déjeuner de M. de Baisemeaux
Chapitre XCIX — Le deuxième de la Bertaudière
Chapitre C — Les deux amies
Chapitre CI — L'argenterie de Mme de Bellière
Chapitre CII — La dot
Chapitre CIII — Le terrain de Dieu
Chapitre CIV — Triple amour
Chapitre CV — La jalousie de M. de Lorraine
Chapitre CVI — Monsieur est jaloux de Guiche
Chapitre CVII — Le médiateur
Chapitre CVIII — Les conseilleurs
Chapitre CIX — Fontainebleau
Chapitre CX — Le bain
Chapitre CXI — La chasse aux papillons
Chapitre CXII — Ce que l'on prend en chassant aux papillons
Chapitre CXIII — Le ballet des Saisons
Chapitre CXIV — Les nymphes du parc de Fontainebleau
Chapitre CXV — Ce qui se disait sous le chêne royal
Chapitre CXVI — L'inquiétude du roi
Chapitre CXVII — Le secret du roi
Chapitre CXVIII — Courses de nuit
Chapitre CXIX — Où Madame acquiert la preuve que l'on peut, en écoutant, entendre ce qui se dit
Chapitre CXX — La correspondance d'Aramis
Chapitre CXXI — Le commis d'ordre
Chapitre CXXII — Fontainebleau à deux heures du matin
Chapitre CXXIII — Le labyrinthe
Chapitre CXXIV — Comment Malicorne avait été délogé de l'hôtel du Beau-Paon
Chapitre CXXV — Ce qui s'était passé en réalité à l'auberge du Beau-Paon
Chapitre CXXVI — Un jésuite de la onzième année
Chapitre CXXVII — Le secret de l'État
Chapitre CXXVIII — Mission
Chapitre CXXIX — Heureux comme un prince
Chapitre CXXX — Histoire d'une naïade et d'une dryade
Chapitre CXXXI — Fin de l'histoire d'une naïade et d'une dryade
TOME III
Chapitre CXXXII — Psychologie royale
Chapitre CXXXIII — Ce que n'avaient prévu ni naïade ni dryade
Chapitre CXXXIV — Le nouveau général des jésuites
Chapitre CXXXV — L'orage
Chapitre CXXXVI — La pluie
Chapitre CXXXVII — Tobie
Chapitre CXXXVIII — Les quatre chances de Madame
Chapitre CXXXIX — La loterie
Chapitre CXL — Malaga
Chapitre CXLI — La lettre de M. de Baisemeaux
Chapitre CXLII — Où le lecteur verra avec plaisir que Porthos n'a rien perdu de sa force
Chapitre CXLIII — Le rat et le fromage
Chapitre CXLIV — La campagne de Planchet
Chapitre CXLV — Ce que l'on voit de la maison de Planchet
Chapitre CXLVI — Comment Porthos, Trüchen et Planchet se quittèrent amis, grâce à d'Artagnan
Chapitre CXLVII — La présentation de Porthos
Chapitre CXLVIII — Explications
Chapitre CXLIX — Madame et de Guiche
Chapitre CL — Montalais et Malicorne
Chapitre CLI — Comment de Wardes fut reçu à la cour
Chapitre CLII — Le combat
Chapitre CLIII — Le souper du roi
Chapitre CLIV — Après souper
Chapitre CLV — Comment d'Artagnan accomplit la mission dont le roi l'avait chargé
Chapitre CLVI — L'affût
Chapitre CLVII — Le médecin
Chapitre CLVIII — Où d'Artagnan reconnaît qu'il s'était trompé, et que c'était Manicamp qui avait raison
Chapitre CLIX — Comment il est bon d'avoir deux cordes à son arc
Chapitre CLX — M. Malicorne, archiviste du royaume de France
Chapitre CLXI — Le voyage
Chapitre CLXII — Trium-Féminat
Chapitre CLXIII — Première querelle
Chapitre CLXIV — Désespoir
Chapitre CLXV — La fuite
Chapitre CLXVI — Comment Louis avait, de son côté, passé le temps de dix heures et demie à minuit
Chapitre CLXVII — Les ambassadeurs
Chapitre CLXVIII — Chaillot
Chapitre CLXIX — Chez Madame
Chapitre CLXX — Le mouchoir de Mademoiselle de La Vallière
Chapitre CLXXI — Où il est traité des jardiniers, des échelles et des filles d'honneur
Chapitre CLXXII — Où il est traité de menuiserie et où il est donné quelques détails sur la façon de percer les escaliers
Chapitre CLXXIII — La promenade aux flambeaux
Chapitre CLXXIV — L'apparition
Chapitre CLXXV — Le portrait
Chapitre CLXXVI — Hampton-Court
Chapitre CLXXVII — Le courrier de Madame
Chapitre CLXXVIII — Saint-Aignan suit le conseil de Malicorne
Chapitre CLXXIX — Deux vieux amis
Chapitre CLXXX — Où l'on voit qu'un marché qui ne peut pas se faire avec l'un peut se faire avec l'autre
Chapitre CLXXXI — La peau de l'ours
Chapitre CLXXXII — Chez la reine mère
Chapitre CLXXXIII — Deux amies
Chapitre CLXXXIV — Comment Jean de La Fontaine fit son premier conte
Chapitre CLXXXV — La Fontaine négociateur
Chapitre CLXXXVI — La vaisselle et les diamants de Madame de Bellière
Chapitre CLXXXVII — La quittance de M. de Mazarin
Chapitre CLXXXVIII — La minute de M. Colbert
Chapitre CLXXXIX — Où il semble à l'auteur qu'il est temps d'en revenir au vicomte de Bragelonne
Chapitre CXC — Bragelonne continue ses interrogations
Chapitre CXCI — Deux jalousies
Chapitre CXCII — Visite domiciliaire
Chapitre CXCIII — La méthode de Porthos
Chapitre CXCIV — Le déménagement, la trappe et le portrait
Chapitre CXCV — Rivaux politiques
Chapitre CXCVI — Rivaux amoureux
TOME IV
Chapitre CXCVII — Roi et noblesse
Chapitre CXCVIII — Suite d'orage
Chapitre CXCIX — Heu! miser!
Chapitre CC — Blessures sur blessures
Chapitre CCI — Ce qu'avait deviné Raoul
Chapitre CCII — Trois convives étonnés de souper ensemble
Chapitre CCIII — Ce qui se passait au Louvre pendant le souper de la Bastille
Chapitre CCIV — Rivaux politiques
Chapitre CCV — Où Porthos est convaincu sans avoir compris
Chapitre CCVI — La société de M. de Baisemeaux
Chapitre CCVII — Prisonnier
Chapitre CCVIII — Comment Mouston avait engraissé sans en prévenir Porthos, et des désagréments qui en étaient résultés pour ce digne gentilhomme
Chapitre CCIX — Ce que c'était que messire Jean Percerin
Chapitre CCX — Les échantillons
Chapitre CCXI — Où Molière prit peut-être sa première idée du Bourgeois gentilhomme
Chapitre CCXII — La ruche, les abeilles et le miel
Chapitre CCXIII — Encore un souper à la Bastille
Chapitre CCXIV — Le général de l'ordre
Chapitre CCXV — Le tentateur
Chapitre CCXVI — Couronne et tiare
Chapitre CCXVII — Le château de Vaux-le-Vicomte
Chapitre CCXVIII — Le vin de Melun
Chapitre CCXIX — Nectar et ambroisie
Chapitre CCXX — À Gascon, Gascon et demi
Chapitre CCXXI — Colbert
Chapitre CCXXII — Jalousie
Chapitre CCXXIII — Lèse-majesté
Chapitre CCXXIV — Une nuit à la Bastille
Chapitre CCXXV — L'ombre de M. Fouquet
Chapitre CCXXVI — Le matin
Chapitre CCXXVII — L'ami du roi
Chapitre CCXXVIII — Comment la consigne était respectée à la Bastille
Chapitre CCXXIX — La reconnaissance du roi
Chapitre CCXXX — Le faux roi
Chapitre CCXXXI — Où Porthos croit courir après un duché
Chapitre CCXXXII — Les derniers adieux
Chapitre CCXXXIII — M. de Beaufort
Chapitre CCXXXIV — Préparatifs de départ
Chapitre CCXXXV — L'inventaire de Planchet
Chapitre CCXXXVI — L'inventaire de M. de Beaufort
Chapitre CCXXXVII — Le plat d'argent
Chapitre CCXXXVIII — Captif et geôliers
Chapitre CCXXXIX — Les promesses
Chapitre CCXL — Entre femmes
Chapitre CCXLI — La cène
Chapitre CCXLII — Dans le carrosse de M. Colbert
Chapitre CCXLIII — Les deux gabares
Chapitre CCXLIV — Conseils d'ami
Chapitre CCXLV — Comment le roi Louis XIV joua son petit rôle
Chapitre CCXLVI — Le cheval blanc et le cheval noir
Chapitre CCXLVII — Où l'écureuil tombe, où la couleuvre vole
Chapitre CCXLVIII — Belle-Île-en-Mer
Chapitre CCXLIX — Les explications d'Aramis
Chapitre CCL — Suite des idées du roi et des idées de M. d'Artagnan
Chapitre CCLI — Les aïeux de Porthos
Chapitre CCLII — Le fils de Biscarrat
Chapitre CCLIII — La grotte de Locmaria
Chapitre CCLIV — La grotte
Chapitre CCLV — Un chant d'Homère
Chapitre CCLVI — La mort d'un titan
Chapitre CCLVII — L'épitaphe de Porthos
Chapitre CCLVIII — La ronde de M. de Gesvres
Chapitre CCLIX — Le roi Louis XIV
Chapitre CCLX — Les amis de M. Fouquet
Chapitre CCLXI — Le testament de Porthos
Chapitre CCLXII — La vieillesse d'Athos
Chapitre CCLXIII — Vision d'Athos
Chapitre CCLXIV — L'ange de la mort
Chapitre CCLXV — Bulletin
Chapitre CCLXVI — Le dernier chant du poème
Chapitre CCLXVII — Épilogue
Chapitre CCLXVIII — La mort de M. d'Artagnan
La Reine Margot
Tome I
I. Le latin de M. de Guise
II. La chambre de la reine de Navarre
III. Un roi poète
IV. La soirée du 24 août 1572
V. Du Louvre en particulier et de la vertu en général
VI. La dette payée
VII. La nuit du 24 août 1572
VIII. Les massacrés
IX. Les massacreurs
X. Mort, messe ou Bastille
XI. L'aubépine du cimetière des Innocents
XII. Les confidences
XIII. Comme il y a des clefs qui ouvrent les portes auxquelles elles ne sont pas destinées
XIV. Seconde nuit de noces
XV. Ce que femme veut Dieu le veut
XVI. Le corps d'un ennemi mort sent toujours bon
XVII. Le confrère de maître Ambroise Paré
XVIII. Les revenants
XIX. Le logis de maître René, le parfumeur de la reine mère
XX. Les poules noires
XXI. L'appartement de Madame de Sauve
XXII. Sire, vous serez roi
XXIII. Un nouveau converti
XXIV. La rue Tizon et la rue Cloche-Percée
XXV. Le manteau cerise
XXVI. Margarita
XXVII. La main de Dieu
XXVIII. La lettre de Rome
XXIX. Le départ
XXX. Maurevel
XXXI. La chasse à courre
Tome II
I. Fraternité
II. La reconnaissance du roi Charles IX
III. Dieu dispose
IV. La nuit des rois
V. Anagramme
VI. La rentrée au Louvre
VII. La cordelière de la reine mère
VIII. Projets de vengeance
IX. Les Atrides
X. L'Horoscope
XI. Les confidences
XII. Les ambassadeurs
XIII. Oreste et Pylade
XIV. Orthon
XV. L'hôtellerie de la Belle-Étoile
XVI. De Mouy de Saint-Phale
XVII. Deux têtes pour une couronne
XVIII. Le livre de vénerie
XIX. La chasse au vol
XX. Le pavillon de François Ier
XXI. Les investigations
XXII. Actéon
XXIII. Le bois de Vincennes
XXIV. La figure de cire
XXV. Les boucliers invisibles
XXVI. Les juges
XXVII. La torture du brodequin
XXVIII. La chapelle
XXIX. La place Saint-Jean-en-Grève
XXX. La tour du Pilori
XXXI. La sueur de sang
XXXII. La plate-forme du donjon de Vincennes
XXXIII. La Régence
XXXIV. Le roi est mort: vive le roi!
XXXV. Épilogue
La Dame de Monsoreau
CHAPITRE Ier. Les noces de Saint-Luc
CHAPITRE II. Comment ce n’est pas toujours celui qui ouvre la porte qui entre dans la maison
CHAPITRE III. Comment il est difficile parfois de distinguer le rêve de la réalité
CHAPITRE IV. Comment mademoiselle de Brissac, autrement dit madame de Saint-Luc, avait passé sa nuit de noces
CHAPITRE V. Comment mademoiselle de Brissac, autrement dit madame de Saint-Luc, s’arrangea pour passer la seconde nuit de ses noces autrement qu’elle n’avait passé la première
CHAPITRE VI. Comment se faisait le petit coucher du roi Henri III
CHAPITRE VII. Comment, sans que personne sût la cause de cette conversion, le roi Henri se trouva converti du jour au lendemain
CHAPITRE VIII. Comment le roi eut peur d’avoir eu peur, et comment Chicot eut peur d’avoir peur
CHAPITRE IX. Comment la voix du Seigneur se trompa et parla à Chicot, croyant parler au roi
CHAPITRE X. Comment Bussy se mit à la recherche de son rêve, de plus en plus convaincu que c’était une réalité
CHAPITRE XI. Quel homme c’était que M. le grand veneur Bryan de Monsoreau
CHAPITRE XII. Comment Bussy retrouva à la fois le portrait et l’original
CHAPITRE XIII. Ce que c’était que Diane de Méridor
CHAPITRE XIV. Ce que c’était que Diane de Méridor. — Le Traité
CHAPITRE XV. Ce que c’était que Diane de Méridor. — Le Mariage
CHAPITRE XVI. Ce que c’était que Diane de Méridor. — Le Mariage
CHAPITRE XVII. Comment voyageait le roi Henri III, et quel temps il lui fallait pour aller de Paris à Fontainebleau
CHAPITRE XVIII. Où le lecteur aura le plaisir de faire connaissance avec frère Gorenflot, dont il a déjà été parlé deux fois dans le cours de cette histoire
CHAPITRE XIX. Comment Chicot s’aperçut qu’il était plus facile d’entrer dans l’abbaye Sainte-Geneviève que d’en sortir
CHAPITRE XX. Comment Chicot, forcé de rester dans l’église de l’abbaye, vit et entendit des choses qu’il était fort dangereux de voir et d’entendre
CHAPITRE XXI. Comment Chicot, croyant faire un cours d’histoire, fit un cours de généalogie
CHAPITRE XXII. Comment M. et madame de Saint-Luc voyageaient côte à côte et furent rejoints par un compagnon de voyage
CHAPITRE XXIII. Le vieillard orphelin
CHAPITRE XXIV. Comment Remy-le-Haudouin s’était, en l’absence de Bussy, ménagé des intelligences dans la maison de la rue Saint-Antoine
CHAPITRE XXV. Le père et la fille
CHAPITRE XXVI. Comment frère Gorenflot se réveilla, et de l’accueil qui lui fut fait à son couvent
CHAPITRE XXVII. Comment frère Gorenflot demeura convaincu qu’il était somnambule, et déplora amèrement cette infirmité
CHAPITRE XXVIII. Comment frère Gorenflot voyagea sur un âne nommé Panurge, et apprit dans son voyage beaucoup de choses qu’il ne savait pas
CHAPITRE XXIX. Comment frère Gorenflot troqua son âne contre une mule, et sa mule contre un cheval
CHAPITRE XXX. Comment Chicot et son compagnon s’installèrent à l’hôtellerie du Cygne de la Croix, et comment ils y furent reçus par l’hôte
CHAPITRE XXXI. Comment le moine confessa l’avocat, et comment l’avocat confessa le moine
CHAPITRE XXXII. Comment Chicot, après avoir fait un trou avec une vrille, en fit un avec son épée
CHAPITRE XXXIII. Comment le duc d’Anjou apprit que Diane de Méridor n’était point morte
CHAPITRE XXXIV. Comment Chicot revint au Louvre et fut reçu par le roi Henri III
CHAPITRE XXXV. Ce qui s’était passé entre monseigneur le duc d’Anjou et le grand veneur
CHAPITRE XXXVI
CHAPITRE XXXVII. Ce que venait faire M. de Guise au Louvre
CHAPITRE XXXVIII. Castor et Pollux
CHAPITRE XXXIX. Comment il est prouvé qu’écouter est le meilleur moyen pour entendre
CHAPITRE XL. La Soirée de la Ligue
CHAPITRE XLI. La rue de la Ferronnerie
CHAPITRE XLII. Le Prince et l’Ami
CHAPITRE XLIII. Étymologie de la rue de la Jussienne
CHAPITRE XLIV. Comment d’Épernon eut son pourpoint déchiré, et comment Schomberg fut teint en bleu
CHAPITRE XLV. Chicot est de plus en plus roi de France
CHAPITRE XLVI. Comment Chicot fit une visite à Bussy et de ce qui s’ensuivit
CHAPITRE XLVII. Les Échecs de Chicot, le Bilboquet de Quélus et la Sarbacane de Schomberg
CHAPITRE XLVIII. Comment le roi nomma un chef à la Ligue, et comment ce ne fut ni Son Altesse le duc d’Anjou ni monseigneur le duc de Guise
CHAPITRE XLIX. Comment le roi nomma un chef qui n’était ni Son Altesse le duc d’Anjou ni monseigneur le duc de Guise
CHAPITRE L. Étéocle et Polynice
CHAPITRE LI. Comment on ne perd pas toujours son temps en fouillant dans les armoires vides
CHAPITRE LII. Ventre Saint-Gris
CHAPITRE LIII. Les Amies
CHAPITRE LIV. Les Amants
CHAPITRE LV. Comment Bussy trouva trois cents pistoles de son cheval et le donna pour rien
CHAPITRE LVI. Diplomatie de M. le duc d’Anjou
CHAPITRE LVII. Diplomatie de M. de Saint-Luc
CHAPITRE LVIII. Une volée d’Angevins
CHAPITRE LIX. Roland
CHAPITRE LX. Ce que venait annoncer M. le comte de Monsoreau
CHAPITRE LXI. Comment le roi Henri III apprit la fuite de son frère bien-aimé le duc d’Anjou et de ce qui s’ensuivit
CHAPITRE LXII. Comment Chicot et la Reine-Mère se trouvant être du même avis, le roi se rangea à l’avis de Chicot et de la Reine-Mère
CHAPITRE LXIII. Où il est prouvé que la reconnaissance était une des vertus de M. de Saint-Luc
CHAPITRE LXIV. Le projet de M. de Saint-Luc
CHAPITRE LXV. Comment M. de Saint-Luc montra à M. de Monsoreau le coup que le roi lui avait montré
CHAPITRE LXVI. Où l’on voit la Reine-Mère entrer peu triomphalement dans la bonne ville d’Angers
CHAPITRE LXVII. Les petites causes et les grands effets
CHAPITRE LXVIII. Comment M. de Monsoreau ouvrit, ferma et rouvrit les yeux, ce qui était une preuve qu’il n’était pas tout à fait mort
CHAPITRE LXVIX. Comment le duc d’Anjou alla à Méridor pour faire à madame de Monsoreau des compliments sur la mort de son mari, et comment il trouva M. de Monsoreau qui venait au-devant de lui
CHAPITRE LXX. Du désagrément des litières trop larges et des portes trop étroites
CHAPITRE LXXI. Dans quelles dispositions était le roi Henri III quand M. de Saint-Luc reparut à la cour
CHAPITRE LXXII. Où il est traité de deux personnages importants de cette histoire, que le lecteur avait depuis quelque temps perdus de vue
CHAPITRE LXXIII
CHAPITRE LXXIV. Comment l’ambassadeur de M. le duc d’Anjou arriva à Paris, et de la réception qui lui fut faite
CHAPITRE LXXV. Lequel n’est autre chose que la suite du précédent écourté par l’auteur pour cause de fin d’année
CHAPITRE LXXVI. Comment M. de Saint-Luc s’acquitta de la commission qui lui avait été donnée par Bussy
CHAPITRE LXXVII. En quoi M. de Saint-Luc était plus civilisé que M. de Bussy, des leçons qu’il lui donna, et de l’usage qu’en fit l’amant de la belle Diane
CHAPITRE LXXVIII. Les précautions de M. de Monsoreau
CHAPITRE LXXIX. Une visite à la maison des Tournelles
CHAPITRE LXXX. Les Guetteurs
CHAPITRE LXXXI. Comment M. le duc d’Anjou signa, et comment, après avoir signé, il parla
CHAPITRE LXXXII. Une promenade aux Tournelles
CHAPITRE LXXXIII. Où Chicot s’endort
CHAPITRE LXXXIV. Où Chicot s’éveille
CHAPITRE LXXXV. La Fête-Dieu
CHAPITRE LXXXVI. Lequel ajoutera encore à la clarté du chapitre précédent
CHAPITRE LXXXVII. La Procession
CHAPITRE LXXXVIII. Chicot Ier
CHAPITRE LXXXIX. Les Intérêts et le Capital
CHAPITRE XC. Ce qui se passait du côté de la Bastille, tandis que Chicot payait ses dettes à l’abbaye Sainte-Geneviève
CHAPITRE XCI. L’Assassinat
CHAPITRE XCII. Comment frère Gorenflot se trouva plus que jamais entre la potence et l’abbaye
CHAPITRE XCIII. Où Chicot devine pourquoi d’Épernon avait du sang aux pieds et n’en avait pas aux joues
CHAPITRE XCIV. Le matin du combat
CHAPITRE XCV. Les amis de Bussy
CHAPITRE XCVI. Le combat
CHAPITRE XCVII. Conclusion
Les Quarante-cinq
PREMIÈRE PARTIE
I. La porte Saint-Antoine
II. Ce qui se passait à l’extérieur de la porte Saint-Antoine
III. La revue
IV. La loge en Grève de S. M. Henri III
V. Le supplice
VI. Les deux Joyeuse
VII. En quoi l’Épée du fier Chevalier eut raison sur le Rosier d’Amour
VIII. Silhouette de Gascon
IX. M. de Loignac
X. L’homme aux cuirasses
XI. Encore la ligue
XII. La chambre de S. M. Henri III au Louvre
XIII. Le dortoir
XIV. L’ombre de Chicot
XV. De la difficulté qu’a un roi de trouver de bons ambassadeurs
XVI. Comment et pour quelle cause Chicot était mort
XVII. La sérénade
XVIII. La bourse de Chicot
XIX. Le prieuré des Jacobins
XX. Les deux amis
XXI. Les convives
XXII. Frère Borromée
XXIII. La leçon
XXIV. La pénitente
XXV. L’embuscade
XXVI. Les Guise
XXVII. Au Louvre
XXVIII. La révélation
XXIX. Deux amis
XXX. Sainte-Maline
XXXI. Comment M. de Loignac fit une allocution aux quarante-cinq
DEUXIÈME PARTIE
XXXII. Messieurs les bourgeois de Paris
XXXIII. Frère Borromée
XXXIV. Chicot latiniste
XXXV. Les quatre vents
XXXVI. Comment Chicot continua son voyage et ce qui lui arriva
XXXVII. Troisième journée de voyage
XXXVIII. Ernauton de Carmainges
XXXIX. La cour aux chevaux
XL. Les sept péchés de Madeleine
XLI. Bel-Esbat
XLII. La lettre de M. de Mayenne
XLIII. Comment dom Modeste Gorenflot bénit le roi à son passage devant le prieuré des Jacobins
XLIV. Comment Chicot bénit le roi Louis XI d’avoir inventé la poste, et résolut de profiter de cette invention
XLV. Comment le roi de Navarre devina que Turennius voulait dire Turenne et Margota Margot
XLVI. L’allée des trois mille pas
XLVII. Le cabinet de Marguerite
XLVIII. Composition en version
XLIX. L’ambassadeur d’Espagne
L. Les pauvres du roi de Navarre
LI. La vraie maîtresse du roi de Navarre
LII. De l’étonnement qu’éprouva Chicot d’être si populaire dans la ville de Nérac
LIII. Le grand veneur du roi de Navarre
LIV. Comment on chassait le loup en Navarre
LV. Comment le roi Henri de Navarre se comporta la première fois qu’il vit le feu
LVI. Ce qui se passait au Louvre vers le même temps à peu près où Chicot entrait dans la ville de Nérac
LVII. Plumet rouge et plumet blanc
LVIII. La porte s’ouvre
LIX. Comment aimait une grande dame en l’an de grâce 1586
LX. Comment Sainte-Maline entra dans la tourelle, et de ce qui s’ensuivit
LXI. Ce qui se passait dans la maison mystérieuse
LXII. Le laboratoire
LXIII. Ce que faisait en Flandre monseigneur François de France, duc d’Anjou et de Brabant, comte de Flandre
TROISIÈME PARTIE
LXIV. Préparatifs de bataille
LXV. Monseigneur
LXVI. Français et Flamands
LXVII. Les voyageurs
LXVIII. Explication
LXIX. L’eau
LXX. La fuite
LXXI. Transfiguration
LXXII. Les deux frères
LXXIII. L’expédition
LXXIV. Paul-Émile
LXXV. Un des souvenirs du duc d’Anjou
LXXVI. Séduction
LXXVII. Le voyage
LXXVIII. Comment le roi Henri III n’invita point Crillon à déjeuner, et comment Chicot s’invita tout seul
LXXIX. Comment, après avoir reçu des nouvelles du Midi, Henri en reçut du Nord
LXXX. Les deux compères
LXXXI. La Corne d’Abondance
LXXXII. Ce qui arriva dans le réduit de maître Bonhomet
LXXXIII. Le mari et l’amant
LXXXIV. Comment Chicot commença de voir clair dans la lettre de M. de Guise
LXXXV. Le cardinal de Joyeuse
LXXXVI. On a des nouvelles d’Aurilly
LXXXVII. Doute
LXXXVIII. Certitude
LXXXIX. Fatalité
XC. Les hospitalières
XCI. Son Altesse monseigneur le duc de Guise
Les Trois Mousquetaires
INTRODUCTION
Il y a un an à peu près, qu'en faisant à la Bibliothèque royale des recherches pour mon histoire de Louis XIV, je tombai par hasard sur les Mémoires de M. d'Artagnan, imprimés — comme la plus grande partie des ouvrages de cette époque, où les auteurs tenaient à dire la vérité sans aller faire un tour plus ou moins long à la Bastille — à Amsterdam, chez Pierre Rouge. Le titre me séduisit: je les emportai chez moi, avec la permission de M. le conservateur; bien entendu, je les dévorai.
Mon intention n'est pas de faire ici une analyse de ce curieux ouvrage, et je me contenterai d'y renvoyer ceux de mes lecteurs qui apprécient les tableaux d'époques. Ils y trouveront des portraits crayonnés de main de maître; et, quoique les esquisses soient, pour la plupart du temps, tracées sur des portes de caserne et sur des murs de cabaret, ils n'y reconnaîtront pas moins, aussi ressemblantes que dans l'histoire de M. Anquetil, les images de Louis XIII, d'Anne d'Autriche, de Richelieu, de Mazarin et de la plupart des courtisans de l'époque.
Mais, comme on le sait, ce qui frappe l'esprit capricieux du poète n'est pas toujours ce qui impressionne la masse des lecteurs. Or, tout en admirant, comme les autres admireront sans doute, les détails que nous avons signalés, la chose qui nous préoccupa le plus est une chose à laquelle bien certainement personne avant nous n'avait fait la moindre attention.
D'Artagnan raconte qu'à sa première visite à M. de Tréville, le capitaine des mousquetaires du roi, il rencontra dans son antichambre trois jeunes gens servant dans l'illustre corps où il sollicitait l'honneur d'être reçu, et ayant nom Athos, Porthos et Aramis.
Nous l'avouons, ces trois noms étrangers nous frappèrent, et il nous vint aussitôt à l'esprit qu'ils n'étaient que des pseudonymes à l'aide desquels d'Artagnan avait déguisé des noms peut-être illustres, si toutefois les porteurs de ces noms d'emprunt ne les avaient pas choisis eux-mêmes le jour où, par caprice, par mécontentement ou par défaut de fortune, ils avaient endossé la simple casaque de mousquetaire.
Dès lors nous n'eûmes plus de repos que nous n'eussions retrouvé, dans les ouvrages contemporains, une trace quelconque de ces noms extraordinaires qui avaient fort éveillé notre curiosité.
Le seul catalogue des livres que nous lûmes pour arriver à ce but remplirait un feuilleton tout entier, ce qui serait peut-être fort instructif, mais à coups sûr peu amusant pour nos lecteurs. Nous nous contenterons donc de leur dire qu'au moment où, découragé de tant d'investigations infructueuses, nous allions abandonner notre recherche, nous trouvâmes enfin, guidé par les conseils de notre illustre et savant ami Paulin Paris, un manuscrit in-folio, coté le n° 4772 ou 4773, nous ne nous le rappelons plus bien, ayant pour titre:
«Mémoires de M. le comte de La Fère, concernant quelques-uns des événements qui se passèrent en France vers la fin du règne du roi Louis XIII et le commencement du règne du roi Louis XIV.»
On devine si notre joie fut grande, lorsqu'en feuilletant ce manuscrit, notre dernier espoir, nous trouvâmes à la vingtième page le nom d'Athos, à la vingt-septième le nom de Porthos, et à la trente et unième le nom d'Aramis.
La découverte d'un manuscrit complètement inconnu, dans une époque où la science historique est poussée à un si haut degré, nous parut presque miraculeuse. Aussi nous hâtâmes-nous de solliciter la permission de le faire imprimer, dans le but de nous présenter un jour avec le bagage des autres à l'Académie des inscriptions et belles-lettres, si nous n'arrivions, chose fort probable, à entrer à l'Académie française avec notre propre bagage. Cette permission, nous devons le dire, nous fut gracieusement accordée; ce que nous consignons ici pour donner un démenti public aux malveillants qui prétendent que nous vivons sous un gouvernement assez médiocrement disposé à l'endroit des gens de lettres.
Or, c'est la première partie de ce précieux manuscrit que nous offrons aujourd'hui à nos lecteurs, en lui restituant le titre qui lui convient, prenant l'engagement, si, comme nous n'en doutons pas, cette première partie obtient le succès qu'elle mérite, de publier incessamment la seconde.
En attendant, comme le parrain est un second père, nous invitons le lecteur à s'en prendre à nous, et non au comte de La Fère, de son plaisir ou de son ennui.
Cela posé, passons à notre histoire.
CHAPITRE PREMIER LES TROIS PRÉSENTS DE M. D'ARTAGNAN PÈRE
Le premier lundi du mois d'avril 1625, le bourg de Meung, où naquit l'auteur du Roman de la Rose, semblait être dans une révolution aussi entière que si les huguenots en fussent venus faire une seconde Rochelle. Plusieurs bourgeois, voyant s'enfuir les femmes du côté de la Grande-Rue, entendant les enfants crier sur le seuil des portes, se hâtaient d'endosser la cuirasse et, appuyant leur contenance quelque peu incertaine d'un mousquet ou d'une pertuisane, se dirigeaient vers l'hôtellerie du Franc Meunier, devant laquelle s'empressait, en grossissant de minute en minute, un groupe compact, bruyant et plein de curiosité.
En ce temps-là les paniques étaient fréquentes, et peu de jours se passaient sans qu'une ville ou l'autre enregistrât sur ses archives quelque événement de ce genre. Il y avait les seigneurs qui guerroyaient entre eux; il y avait le roi qui faisait la guerre au cardinal; il y avait l'Espagnol qui faisait la guerre au roi. Puis, outre ces guerres sourdes ou publiques, secrètes ou patentes, il y avait encore les voleurs, les mendiants, les huguenots, les loups et les laquais, qui faisaient la guerre à tout le monde. Les bourgeois s'armaient toujours contre les voleurs, contre les loups, contre les laquais, — souvent contre les seigneurs et les huguenots, — quelquefois contre le roi, — mais jamais contre le cardinal et l'Espagnol. Il résulta donc de cette habitude prise, que, ce susdit premier lundi du mois d'avril 1625, les bourgeois, entendant du bruit, et ne voyant ni le guidon jaune et rouge, ni la livrée du duc de Richelieu, se précipitèrent du côté de l'hôtel du Franc Meunier.
Arrivé là, chacun put voir et reconnaître la cause de cette rumeur.
Un jeune homme… — traçons son portrait d'un seul trait de plume: figurez-vous don Quichotte à dix-huit ans, don Quichotte décorcelé, sans haubert et sans cuissards, don Quichotte revêtu d'un pourpoint de laine dont la couleur bleue s'était transformée en une nuance insaisissable de lie-de-vin et d'azur céleste. Visage long et brun; la pommette des joues saillante, signe d'astuce; les muscles maxillaires énormément développés, indice infaillible auquel on reconnaît le Gascon, même sans béret, et notre jeune homme portait un béret orné d'une espèce de plume; l'oeil ouvert et intelligent; le nez crochu, mais finement dessiné; trop grand pour un adolescent, trop petit pour un homme fait, et qu'un oeil peu exercé eût pris pour un fils de fermier en voyage, sans sa longue épée qui, pendue à un baudrier de peau, battait les mollets de son propriétaire quand il était à pied, et le poil hérissé de sa monture quand il était à cheval.
Car notre jeune homme avait une monture, et cette monture était même si remarquable, qu'elle fut remarquée: c'était un bidet du Béarn, âgé de douze ou quatorze ans, jaune de robe, sans crins à la queue, mais non pas sans javarts aux jambes, et qui, tout en marchant la tête plus bas que les genoux, ce qui rendait inutile l'application de la martingale, faisait encore également ses huit lieues par jour. Malheureusement les qualités de ce cheval étaient si bien cachées sous son poil étrange et son allure incongrue, que dans un temps où tout le monde se connaissait en chevaux, l'apparition du susdit bidet à Meung, où il était entré il y avait un quart d'heure à peu près par la porte de Beaugency, produisit une sensation dont la défaveur rejaillit jusqu'à son cavalier.
Et cette sensation avait été d'autant plus pénible au jeune d'Artagnan (ainsi s'appelait le don Quichotte de cette autre Rossinante), qu'il ne se cachait pas le côté ridicule que lui donnait, si bon cavalier qu'il fût, une pareille monture; aussi avait-il fort soupiré en acceptant le don que lui en avait fait M. d'Artagnan père. Il n'ignorait pas qu'une pareille bête valait au moins vingt livres: il est vrai que les paroles dont le présent avait été accompagné n'avaient pas de prix.
«Mon fils, avait dit le gentilhomme gascon — dans ce pur patois de Béarn dont Henri IV n'avait jamais pu parvenir à se défaire —, mon fils, ce cheval est né dans la maison de votre père, il y a tantôt treize ans, et y est resté depuis ce temps-là, ce qui doit vous porter à l'aimer. Ne le vendez jamais, laissez-le mourir tranquillement et honorablement de vieillesse, et si vous faites campagne avec lui, ménagez-le comme vous ménageriez un vieux serviteur. À la cour, continua M. d'Artagnan père, si toutefois vous avez l'honneur d'y aller, honneur auquel, du reste, votre vieille noblesse vous donne des droits, soutenez dignement votre nom de gentilhomme, qui a été porté dignement par vos ancêtres depuis plus de cinq cents ans. Pour vous et pour les vôtres — par les vôtres, j'entends vos parents et vos amis —, ne supportez jamais rien que de M. le cardinal et du roi. C'est par son courage, entendez-vous bien, par son courage seul, qu'un gentilhomme fait son chemin aujourd'hui. Quiconque tremble une seconde laisse peut-être échapper l'appât que, pendant cette seconde justement, la fortune lui tendait. Vous êtes jeune, vous devez être brave par deux raisons: la première, c'est que vous êtes Gascon, et la seconde, c'est que vous êtes mon fils. Ne craignez pas les occasions et cherchez les aventures. Je vous ai fait apprendre à manier l'épée; vous avez un jarret de fer, un poignet d'acier; battez-vous à tout propos; battez-vous d'autant plus que les duels sont défendus, et que, par conséquent, il y a deux fois du courage à se battre. Je n'ai, mon fils, à vous donner que quinze écus, mon cheval et les conseils que vous venez d'entendre. Votre mère y ajoutera la recette d'un certain baume qu'elle tient d'une bohémienne, et qui a une vertu miraculeuse pour guérir toute blessure qui n'atteint pas le coeur. Faites votre profit du tout, et vivez heureusement et longtemps. — Je n'ai plus qu'un mot à ajouter, et c'est un exemple que je vous propose, non pas le mien, car je n'ai, moi, jamais paru à la cour et n'ai fait que les guerres de religion en volontaire; je veux parler de M. de Tréville, qui était mon voisin autrefois, et qui a eu l'honneur de jouer tout enfant avec notre roi Louis treizième, que Dieu conserve! Quelquefois leurs jeux dégénéraient en bataille et dans ces batailles le roi n'était pas toujours le plus fort. Les coups qu'il en reçut lui donnèrent beaucoup d'estime et d'amitié pour M. de Tréville. Plus tard, M. de Tréville se battit contre d'autres dans son premier voyage à Paris, cinq fois; depuis la mort du feu roi jusqu'à la majorité du jeune sans compter les guerres et les sièges, sept fois; et depuis cette majorité jusqu'aujourd'hui, cent fois peut-être! — Aussi, malgré les édits, les ordonnances et les arrêts, le voilà capitaine des mousquetaires, c'est-à-dire chef d'une légion de Césars, dont le roi fait un très grand cas, et que M. le cardinal redoute, lui qui ne redoute pas grand-chose, comme chacun sait. De plus, M. de Tréville gagne dix mille écus par an; c'est donc un fort grand seigneur. — Il a commencé comme vous, allez le voir avec cette lettre, et réglez-vous sur lui, afin de faire comme lui.»
Sur quoi, M. d'Artagnan père ceignit à son fils sa propre épée, l'embrassa tendrement sur les deux joues et lui donna sa bénédiction.
En sortant de la chambre paternelle, le jeune homme trouva sa mère qui l'attendait avec la fameuse recette dont les conseils que nous venons de rapporter devaient nécessiter un assez fréquent emploi. Les adieux furent de ce côté plus longs et plus tendres qu'ils ne l'avaient été de l'autre, non pas que M. d'Artagnan n'aimât son fils, qui était sa seule progéniture, mais M. d'Artagnan était un homme, et il eût regardé comme indigne d'un homme de se laisser aller à son émotion, tandis que Mme d'Artagnan était femme et, de plus, était mère. — Elle pleura abondamment, et, disons-le à la louange de M. d'Artagnan fils, quelques efforts qu'il tentât pour rester ferme comme le devait être un futur mousquetaire, la nature l'emporta et il versa force larmes, dont il parvint à grand-peine à cacher la moitié.
Le même jour le jeune homme se mit en route, muni des trois présents paternels et qui se composaient, comme nous l'avons dit, de quinze écus, du cheval et de la lettre pour M. de Tréville; comme on le pense bien, les conseils avaient été donnés par-dessus le marché.
Avec un pareil vade-mecum, d'Artagnan se trouva, au moral comme au physique, une copie exacte du héros de Cervantes, auquel nous l'avons si heureusement comparé lorsque nos devoirs d'historien nous ont fait une nécessité de tracer son portrait. Don Quichotte prenait les moulins à vent pour des géants et les moutons pour des armées, d'Artagnan prit chaque sourire pour une insulte et chaque regard pour une provocation. Il en résulta qu'il eut toujours le poing fermé depuis Tarbes jusqu'à Meung, et que l'un dans l'autre il porta la main au pommeau de son épée dix fois par jour; toutefois le poing ne descendit sur aucune mâchoire, et l'épée ne sortit point de son fourreau. Ce n'est pas que la vue du malencontreux bidet jaune n'épanouît bien des sourires sur les visages des passants; mais, comme au-dessus du bidet sonnait une épée de taille respectable et qu'au-dessus de cette épée brillait un oeil plutôt féroce que fier, les passants réprimaient leur hilarité, ou, si l'hilarité l'emportait sur la prudence, ils tâchaient au moins de ne rire que d'un seul côté, comme les masques antiques. D'Artagnan demeura donc majestueux et intact dans sa susceptibilité jusqu'à cette malheureuse ville de Meung.
Mais là, comme il descendait de cheval à la porte du Franc Meunier sans que personne, hôte, garçon ou palefrenier, fût venu prendre l'étrier au montoir, d'Artagnan avisa à une fenêtre entrouverte du rez-de-chaussée un gentilhomme de belle taille et de haute mine, quoique au visage légèrement renfrogné, lequel causait avec deux personnes qui paraissaient l'écouter avec déférence. D'Artagnan crut tout naturellement, selon son habitude, être l'objet de la conversation et écouta. Cette fois, d'Artagnan ne s'était trompé qu'à moitié: ce n'était pas de lui qu'il était question, mais de son cheval. Le gentilhomme paraissait énumérer à ses auditeurs toutes ses qualités, et comme, ainsi que je l'ai dit, les auditeurs paraissaient avoir une grande déférence pour le narrateur, ils éclataient de rire à tout moment. Or, comme un demi-sourire suffisait pour éveiller l'irascibilité du jeune homme, on comprend quel effet produisit sur lui tant de bruyante hilarité.
Cependant d'Artagnan voulut d'abord se rendre compte de la physionomie de l'impertinent qui se moquait de lui. Il fixa son regard fier sur l'étranger et reconnut un homme de quarante à quarante-cinq ans, aux yeux noirs et perçants, au teint pâle, au nez fortement accentué, à la moustache noire et parfaitement taillée; il était vêtu d'un pourpoint et d'un haut-de-chausses violet avec des aiguillettes de même couleur, sans aucun ornement que les crevés habituels par lesquels passait la chemise. Ce haut- de-chausses et ce pourpoint, quoique neufs, paraissaient froissés comme des habits de voyage longtemps renfermés dans un portemanteau. D'Artagnan fit toutes ces remarques avec la rapidité de l'observateur le plus minutieux, et sans doute par un sentiment instinctif qui lui disait que cet inconnu devait avoir une grande influence sur sa vie à venir.
Or, comme au moment où d'Artagnan fixait son regard sur le gentilhomme au pourpoint violet, le gentilhomme faisait à l'endroit du bidet béarnais une de ses plus savantes et de ses plus profondes démonstrations, ses deux auditeurs éclatèrent de rire, et lui-même laissa visiblement, contre son habitude, errer, si l'on peut parler ainsi, un pâle sourire sur son visage. Cette fois, il n'y avait plus de doute, d'Artagnan était réellement insulté. Aussi, plein de cette conviction, enfonça-t-il son béret sur ses yeux, et, tâchant de copier quelques-uns des airs de cour qu'il avait surpris en Gascogne chez des seigneurs en voyage, il s'avança, une main sur la garde de son épée et l'autre appuyée sur la hanche. Malheureusement, au fur et à mesure qu'il avançait, la colère l'aveuglant de plus en plus, au lieu du discours digne et hautain qu'il avait préparé pour formuler sa provocation, il ne trouva plus au bout de sa langue qu'une personnalité grossière qu'il accompagna d'un geste furieux.
«Eh! Monsieur, s'écria-t-il, monsieur, qui vous cachez derrière ce volet! oui, vous, dites-moi donc un peu de quoi vous riez, et nous rirons ensemble.»
Le gentilhomme ramena lentement les yeux de la monture au cavalier, comme s'il lui eût fallu un certain temps pour comprendre que c'était à lui que s'adressaient de si étranges reproches; puis, lorsqu'il ne put plus conserver aucun doute, ses sourcils se froncèrent légèrement, et après une assez longue pause, avec un accent d'ironie et d'insolence impossible à décrire, il répondit à d'Artagnan:
«Je ne vous parle pas, monsieur.
— Mais je vous parle, moi!» s'écria le jeune homme exaspéré de ce mélange d'insolence et de bonnes manières, de convenances et de dédains.
L'inconnu le regarda encore un instant avec son léger sourire, et, se retirant de la fenêtre, sortit lentement de l'hôtellerie pour venir à deux pas de d'Artagnan se planter en face du cheval. Sa contenance tranquille et sa physionomie railleuse avaient redoublé l'hilarité de ceux avec lesquels il causait et qui, eux, étaient restés à la fenêtre.
D'Artagnan, le voyant arriver, tira son épée d'un pied hors du fourreau.
«Ce cheval est décidément ou plutôt a été dans sa jeunesse bouton d'or, reprit l'inconnu continuant les investigations commencées et s'adressant à ses auditeurs de la fenêtre, sans paraître aucunement remarquer l'exaspération de d'Artagnan, qui cependant se redressait entre lui et eux. C'est une couleur fort connue en botanique, mais jusqu'à présent fort rare chez les chevaux.
— Tel rit du cheval qui n'oserait pas rire du maître! s'écria l'émule de Tréville, furieux.
— Je ne ris pas souvent, monsieur, reprit l'inconnu, ainsi que vous pouvez le voir vous-même à l'air de mon visage; mais je tiens cependant à conserver le privilège de rire quand il me plaît.
— Et moi, s'écria d'Artagnan, je ne veux pas qu'on rie quand il me déplaît!
— En vérité, monsieur? continua l'inconnu plus calme que jamais, eh bien, c'est parfaitement juste.» Et tournant sur ses talons, il s'apprêta à rentrer dans l'hôtellerie par la grande porte, sous laquelle d'Artagnan en arrivant avait remarqué un cheval tout sellé.
Mais d'Artagnan n'était pas de caractère à lâcher ainsi un homme qui avait eu l'insolence de se moquer de lui. Il tira son épée entièrement du fourreau et se mit à sa poursuite en criant:
«Tournez, tournez donc, monsieur le railleur, que je ne vous frappe point par-derrière.
— Me frapper, moi! dit l'autre en pivotant sur ses talons et en regardant le jeune homme avec autant d'étonnement que de mépris. Allons, allons donc, mon cher, vous êtes fou!»
Puis, à demi-voix, et comme s'il se fût parlé à lui-même:
«C'est fâcheux, continua-t-il, quelle trouvaille pour Sa Majesté, qui cherche des braves de tous côtés pour recruter ses mousquetaires!»
Il achevait à peine, que d'Artagnan lui allongea un si furieux coup de pointe, que, s'il n'eût fait vivement un bond en arrière, il est probable qu'il eût plaisanté pour la dernière fois. L'inconnu vit alors que la chose passait la raillerie, tira son épée, salua son adversaire et se mit gravement en garde. Mais au même moment ses deux auditeurs, accompagnés de l'hôte, tombèrent sur d'Artagnan à grands coups de bâtons, de pelles et de pincettes. Cela fit une diversion si rapide et si complète à l'attaque, que l'adversaire de d'Artagnan, pendant que celui-ci se retournait pour faire face à cette grêle de coups, rengainait avec la même précision, et, d'acteur qu'il avait manqué d'être, redevenait spectateur du combat, rôle dont il s'acquitta avec son impassibilité ordinaire, tout en marmottant néanmoins:
«La peste soit des Gascons! Remettez-le sur son cheval orange, et qu'il s'en aille!
— Pas avant de t'avoir tué, lâche!» criait d'Artagnan tout en faisant face du mieux qu'il pouvait et sans reculer d'un pas à ses trois ennemis, qui le moulaient de coups.
«Encore une gasconnade, murmura le gentilhomme. Sur mon honneur, ces Gascons sont incorrigibles! Continuez donc la danse, puisqu'il le veut absolument. Quand il sera las, il dira qu'il en a assez.»
Mais l'inconnu ne savait pas encore à quel genre d'entêté il avait affaire; d'Artagnan n'était pas homme à jamais demander merci. Le combat continua donc quelques secondes encore; enfin d'Artagnan, épuisé, laissa échapper son épée qu'un coup de bâton brisa en deux morceaux. Un autre coup, qui lui entama le front, le renversa presque en même temps tout sanglant et presque évanoui.
C'est à ce moment que de tous côtés on accourut sur le lieu de la scène. L'hôte, craignant du scandale, emporta, avec l'aide de ses garçons, le blessé dans la cuisine où quelques soins lui furent accordés.
Quant au gentilhomme, il était revenu prendre sa place à la fenêtre et regardait avec une certaine impatience toute cette foule, qui semblait en demeurant là lui causer une vive contrariété.
«Eh bien, comment va cet enragé? reprit-il en se retournant au bruit de la porte qui s'ouvrit et en s'adressant à l'hôte qui venait s'informer de sa santé.
— Votre Excellence est saine et sauve? demanda l'hôte.
— Oui, parfaitement saine et sauve, mon cher hôtelier, et c'est moi qui vous demande ce qu'est devenu notre jeune homme.
— Il va mieux, dit l'hôte: il s'est évanoui tout à fait.
— Vraiment? fit le gentilhomme.
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