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Arsene Lupin – le charmant héros des romans policiers de l’écrivain français Maurice Leblanc. Lupin révele des crimes enchevetrés, vole habilement des bijoux, laissant la police dans le froid. Lupin – choquant, rusé, mais rien de plus. Nous comprenons qu’il y aura un crime, que Lupin le commet, il n’est pas toujours vrai de savoir comment il peut le faire. Il entre en concurrence avec le détective, essayant de se cacher de lui.
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Maurice Leblanc
Les Aventures d’Arsène Lupin
L’Aiguille creuse
Varsovie 2020
Table des matières
1 LE COUP DE FEU
2 ISIDORE BEAUTRELET, ÉLÈVE DE RHÉTORIQUE
3 LE CADAVRE
4 FACE A FACE
5 SUR LA PISTE
6 UN SECRET HISTORIQUE
7 LE TRAITÉ DE L’AIGUILLE
8 DE CÉSAR A LUPIN
9 SESAME, OUVRE-TOI!
10 LE TRÉSOR DES ROIS DE FRANCE
L’Aiguille creuse
Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation
réservés pour tous pays, y compris la Russie.
©, 1961, Librarie Hachette–Claude Leblanc.
1. LE COUP DE FEU
Raymonde prêta l’oreille. De nouveau et par deux fois le bruit se fit entendre, assez net pour qu’on pût le détacher de tous les bruits confus qui formaient le grand silence nocturne, mais si faible qu’elle n’aurait su dire s’il était proche ou lointain, s’il se produisait entre les murs du vaste château, ou dehors, parmi les retraites ténébreuses du parc.
Doucement elle se leva. Sa fenêtre était entrouverte, elle en écarta les battants. La clarté de la lune reposait sur un calme paysage de pelouses et de bosquets où les ruines éparses de l’ancienne abbaye se découpaient en silhouettes tragiques, colonnes tronquées, ogives incomplètes, ébauches de portiques et lambeaux d’arcs-boutants. Un peu d’air flottait à la surface des choses, glissant à travers les rameaux nus et immobiles des arbres, mais agitant les petites feuilles naissantes des massifs.
Et soudain, le même bruit... C’était vers sa gauche et au-dessous de l’étage qu’elle habitait, par conséquent dans les salons qui occupaient l’aile occidentale du château.
Bien que vaillante et forte, la jeune fille sentit l’angoisse de la peur. Elle passa ses vêtements de nuit et prit les allumettes.
–Raymonde... Raymonde...
Une voix faible comme un souffle l’appelait de la chambre voisine dont la porte n’avait pas été fermée. Elle s’y rendait à tâtons, lorsque Suzanne, sa cousine, sortit de cette chambre et s’effondra dans ses bras.
–Raymonde... c’est toi?... tu as entendu?...
–Oui... tu ne dors donc pas?
–Je suppose que c’est le chien qui m’a réveillée... il y a longtemps... Mais il n’aboie plus. Quelle heure peut-il être?
–Quatre heures environ.
–Ecoute... On marche dans le salon.
–Il n’y a pas de danger, ton père est là, Suzanne.
–Mais il y a du danger pour lui. Il couche à côté du petit salon.
–M. Daval est là aussi...
– A l’autre bout du château... Comment veux-tu qu’il entende?
Elles hésitaient, ne sachant à quoi se résoudre. Appeler? Crier au secours? Elles n’osaient, tellement le bruit même de leur voix leur semblait redoutable. Mais Suzanne qui s’était approchée de la fenêtre étouffa un cri.
–Regarde... un homme près du bassin.
Un homme en effet s’éloignait d’un pas rapide. Il portait sous le bras un objet d’assez grandes dimensions dont elles ne purent discerner la nature, et qui, en ballottant contre sa jambe, contrariait sa marche. Elles le virent qui passait près de l’ancienne chapelle et qui se dirigeait vers une petite porte dont le mur était percé. Cette porte devait être ouverte, car l’homme disparut subitement, et elles n’entendirent point le grincement habituel des gonds.
–Il venait du salon, murmura Suzanne.
–Non, l’escalier et le vestibule l’auraient conduit bien plus à gauche... A moins que...
Une même idée les secoua. Elles se penchèrent. Au-dessous d’elles, une échelle était dressée contre la façade et s’appuyait au premier étage. Une lueur éclairait le balcon de pierre. Et un autre homme qui portait aussi quelque chose enjamba ce balcon, se laissa glisser le long de l’échelle et s’enfuit par le même chemin.
Suzanne, épouvantée, sans forces, tomba à genoux, balbutiant:
–Appelons!... appelons au secours!...
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